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Savourer son célibat

  • Photo du rédacteur: Fodabi
    Fodabi
  • 3 déc. 2018
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 déc. 2018

Le célibat a un statut ambigu, synonyme de liberté totale ou de solitude pesante. Au-delà des clichés, cette période peut surtout être riche d’enseignements. La preuve par celles et ceux qui la vivent pleinement.

« L’allongement de la durée de la vie, alliée à la fragilité actuelle des couples, fait que, aujourd’hui, tout le monde a été, est, ou sera célibataire », constate Marie- France Hirigoyen, psychiatre et psychanalyste. Voilà qui aide à se sentir moins seul… Mais tous les coeurs solitaires vivent-ils la même situation ? Évidemment non. Le célibat s’appréhende différemment selon qu’il est choisi ou subi : « Vivre seul permet à certains d’explorer leur liberté, tandis relations que d’autres restent hantés par un amour perdu, observe la philosophe Chantal Thomas, auteure de Comment supporter sa liberté (Rivages, “Poche”). Mais la société vous range sous la même bannière, ce qui est très violent. » Selon son âge, le célibataire est regardé différemment. Avant 30-35 ans, il est considéré comme épris d’indépendance. Après, les regards deviennent soupçonneux. En particulier pour les femmes. Sylvie, 38 ans, le résume très bien : « Si vous vivez seule, c’est que vous êtes invivable ! » Ou alors, que vous avez été abandonnée… Et si ces poncifs avaient vécu ? Et si cette période de célibat était l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, à apprivoiser sa solitude, à mieux cerner ses vrais désirs pour aller, peut-être, vers un nouvel amour plus satisfaisant ?


Un laisser-aller agréable

Première recommandation : se mettre à l’abri des conseils que l’entourage prodigue. Le célibataire est la proie rêvée des donneurs de leçons et autres amateurs de « tu devrais ». « Il est important de rester à l’écoute de son propre désir, met en garde la psychanalyste Sophie Cadalen, auteure avec Sophie Guillou de Tout pour plaire… et toujours célibataire (Albin Michel).. Personne ne peut nous imposer une manière de jouir de la vie. C’est même très contreproductif : quand notre surmoi, toujours soumis à la morale extérieure, nous ordonne des jouissances, le ça, réservoir de nos désirs personnels, lui tire la langue et lui répond : “Je resterai affalé devant la télé si ça me plaît !” »

Claire, 30 ans, a passé sa première année de solitude terrée dans son appartement, à regarder en boucle des séries : « Plus c’était débile, plus je regardais ! » Lucas, 39 ans, a vécu dans un capharnaüm indescriptible après huit ans de vie de couple avec une maniaque de l’ordre. Commentaire de la psychanalyste : « C’est excellent ! Le temps du célibat permet de se débrider, de se reconnecter avec ce que l’on a de plus archaïque en soi et que l’on avait refoulé du fait de la vie à deux. Cette période aura forcément sa limite. Un beau matin, Claire aura envie de sortir, Lucas, de ranger son appartement. » Beaucoup de célibataires se privent, se freinent, de peur de se perdre, comme s’ils se méfiaient d’eux-mêmes. Dommage, car se laisser vivre quelque temps est la seule façon de cerner vraiment ses besoins. Encore faut-il se l’autoriser.

« Le célibat ? Faire ce que je veux, où je veux, quand je veux, avec qui je veux », lance en riant Florence, 50 ans, dix ans de vie en solo, après une vie de couple entamée à 18 ans. Une vision joyeuse que ne partagent pas tous les célibataires. « Rien de plus difficile à supporter que sa liberté, confirme Chantal Thomas. En couple, les personnes se plaignent souvent d’en manquer, mais une fois seules, elles n’en profitent guère, comme si cela leur faisait peur. »

Pourquoi ? « Une fois libérés de la contrainte de la vie à deux, nous voilà sommés d’assumer nos propres choix, explique Sophie Cadalen. Nous préférons rêver notre vie que la vivre, parce que passer à l’acte nous entraînerait vers l’inconnu. C’est une façon de garder le contrôle. » Et puis, si le célibat est mal vu, la liberté l’est encore plus. Elle fait même grincer des dents autour de soi : « Depuis que nous avons opté pour la garde alternée, j’ai une semaine pour moi, et mes amis me poussent sans arrêt à trouver quelqu’un de stable, s’amuse Isabelle, 38 ans. Je les soupçonne fortement d’être jaloux de ma liberté. » Pour pouvoir la savourer, il s’agit d’abord de l’assumer…






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TEMOIGNAGES


​Lors de mon passage à Abidjan je voulais me faire belle et le salon FODABI Coiffure était visible sur mon chemin que je m'étais décider d'y entrer. Émue par sa tenue, j'en étais sortie toute belle et gaie en plus de l'accueil chaleureux que m'avait réservé le couple si sympathique.

Dès lors je suis restée fan du salon et communique régulièrement avec la Dame propriétaire qui sait très bien arranger sa clientèle.         

De passage en Côte d'Ivoire, n'hésitez pas de vous mettre en contact avec ledit salon, vous serez plus qu'émerveillée...

                                                Merci FODABI

 

    

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