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Peut-on être célibataire et heureux ?

  • Photo du rédacteur: Fodabi
    Fodabi
  • 3 déc. 2018
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 déc. 2018

Ils sont de plus en plus nombreux à être seuls. Certains, par choix. D’autres pas. Aujourd’hui, les célibataires démontrent qu’il est possible d’exister et de s’épanouir en dehors du sacro-saint couple. Mais ils doivent lutter contre une pression sociale et familiale à vivre à deux qui demeure très forte. Sans compter celle qu’ils se mettent parfois à eux-mêmes.

« Mon existence en solo, je la vis pleinement. J’ai envie de refaire ma vie, mais pas à n’importe quel prix », explique Christelle, 35 ans, mère-célibataire divorcée depuis deux ans. « Je profite des variantes de l’amour : la tendresse que je trouve auprès de ma famille et de ma fille, la complicité que je partage avec mes amis… » À l’heure où le mariage n’est plus un passage obligé, où la vie de couple se pense davantage en CDD qu’en CDI et où la société se fait de plus en individualiste, nous sommes tous amenés à connaître des périodes de célibat. Fini le temps où les Catherinettes étaient raillées et les vieux garçons tournés en ridicule. Aujourd’hui, les célibataires s’assument et certains n’hésitent pas à vanter les mérites de la vie en solo. Sans en faire pour autant un projet de vie.

Des célibataires épanouis

Parmi les solos, ils sont nombreux à prouver qu’il est possible d’exister et de s’épanouir en dehors de la vie de couple, qui est souvent loin d’être un long fleuve tranquille. Lui préférant, un temps au moins, le célibat. Pour Léa, 41 ans, vivre seule est un choix. « Je ne me marierai pas, j'ai vu trop de désastres autour de moi. En revanche, je ne dis pas que je ne craque pas de temps en temps. Avoir un compagnon de route est appréciable, mais pas à temps plein. » D’autant que les femmes, qui ont acquis leur indépendance financière, ont maintenant ce choix.

Exit l’image du célibataire malheureux et laissé pour compte. Place à celle d’un célibat qui peut être source d’épanouissement. La clé ? « Se fréquenter soi-même, être davantage à son écoute, répond Dominique Contardo-Jacquelin, psychothérapeute. S’interroger sur ce qui me ferait plaisir, sur les personnes que je pourrais rencontrer… » Et aussi, trouver d’autres domaines de réalisation de soi que le couple : professionnel, artistique, associatif, sportif… Mais les célibataires ont beau prouver qu’exister autrement qu’à deux est possible et jouir d’une image plus positive qu’avant, ils continuent de déranger.

Le couple reste la norme

A DÉCOUVRIR

Dominique Contardo-Jacquelin, est l'auteure de Solitudes choisies, solitudes subies, Oskar éditions, 2007. Jean-Michel Hirt a publié L’insolence de l’amour, Albin Michel, 2007.

Isabelle a 37 ans. Elle est aujourd’hui seule et sans enfant. « Lors des réunions familiales, je génère de l’indifférence ou de la gêne. Au travail, j’essuie toutes sortes de remarques. Auparavant, cela me faisait bondir. Maintenant, j’essaye de me détacher de ce miroir qu'ils projettent sur moi et qui n'est en rien mon reflet. » Aujourd’hui encore, on continue d’attendre du célibataire qu’il trouve un jour sa moitié. Si possible avant d’avoir atteint la trentaine, décennie fatidique pour tous ceux qui ne sont pas encore « casés ». Quant aux quadras et quinquagénaires séparés, il leur revient de tourner rapidement la page et de retrouver quelqu’un sans tarder. « La pression est en fait beaucoup plus insidieuse, explique Florence Maillochon, sociologue et chargée de recherche à l’Ined. Nous sommes élevés dans une idéologie très libre, régie par le culte de l’individualisme. Il n’y a plus d’obligation à former une famille traditionnelle. Mais l’incitation à être en couple demeure très lourde. »

Médias, publicités, sites de rencontre… Partout, c’est l’apologie du couple, qui, dans notre société soi-disant décomplexée, reste la règle. C’est un signe de socialisation et, il faut l’avouer, une façon de se rendre l’existence plus confortable : pour affronter la vie et ses épreuves, pour acheter une maison, partir en voyage, ou tout simplement, aller à l’hôtel, mieux vaut être deux. Dans un monde où tout est conçu pour les couples, « il est difficile d’être seul, ajoute Jean-Michel Hirt, psychanalyste. Beaucoup de gens sont convaincus, et je crois, à juste titre, que la grande aventure d’une vie est une histoire d’amour. C’est ce qui est le plus exaltant. »




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TEMOIGNAGES


​Lors de mon passage à Abidjan je voulais me faire belle et le salon FODABI Coiffure était visible sur mon chemin que je m'étais décider d'y entrer. Émue par sa tenue, j'en étais sortie toute belle et gaie en plus de l'accueil chaleureux que m'avait réservé le couple si sympathique.

Dès lors je suis restée fan du salon et communique régulièrement avec la Dame propriétaire qui sait très bien arranger sa clientèle.         

De passage en Côte d'Ivoire, n'hésitez pas de vous mettre en contact avec ledit salon, vous serez plus qu'émerveillée...

                                                Merci FODABI

 

    

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